INTERVIEW AVEC G.E DIXON

Dans la continuité de notre série d’interviews AUTOUR DE LA PLUME, G.E DIXON revient avec nous sur son parcours d’auteure.

G.E DIXON est une jeune romancière, plus connu sous le pseudonyme « la plume messagère ». Actuellement en deuxième année de Licence anglaise, elle lutte à lier études et écriture, une activité dont elle aimerait pourtant faire une priorité pour les années à venir.

Dans l’interview qui suit, elle nous partage son expérience et son quotidien d’auteure.

« J’aime laisser le choix à mon lecteur de considérer ou non ce que j’ai à lui servir : la tarte peut être bonne, mais mon lecteur n’en aura peut-être pas si faim !« 

G.E DIXON

Bonjour, Gwen, comment vas-tu ?

Bonjour, Carlyne, plutôt bien, merci. C’est pour moi le temps des vacances, loin de mes études, et dans le calme d’une belle campagne.

Sommaire de l'article

Depuis combien de temps écris-tu ? 

Depuis que l’on m’a enseigné les mots puis le maintient d’un stylo. Je me rappelle même les premières histoires que j’entretenais dans un vieux cahier, inspirés des contes que l’on me lisait le soir – car des histoires, j’en étais accro. Pour autant, je dirais que ma pratique de l’écriture, et notamment par la rédaction de romans, ne s’est concrétisée qu’après mon entrée au collège. Depuis, cette routine ne me quitte plus !

On remarque que tu tiens aussi un blog ; qu’est ce qui t’as poussé à en créer un ? 

L’urgence de partager avec des lecteurs. La pratique de l’écriture est souvent un métier de l’ombre et la solitude peut surprendre qui ne s’y attend pas. D’une certaine manière, j’écris davantage pour mes lecteurs que pour moi-même – sans lecteur donc, mon travail serait vain. J’ai d’abord cherché à partager au travers de plateformes d’écriture avant de me lancer, une fois suffisamment en âge, dans le blogging – une expérience que je ne regrette absolument pas et m’encourage chaque jour !

Est-ce un outil indispensable pour un écrivain ?

Non, certainement pas – mais on ne peut nier pour autant ce formidable outil. Non seulement le blogging permet de travailler sa plume, mais également d’affirmer l’écrivain que nous souhaitons devenir. Autrement dit, je conseille fortement ce moyen, mais peut-être n’est-il pas adapté à tous !

Quelque chose m’intrigue, il s’agit du nom de ton blog. Pourquoi « la plume messagère » ?

Je ne souhaitais pas encore partager ma vraie identité au lancement de mon blog (j’étais alors mineure d’où l’utilisation de ce pseudonyme. De plus, ce titre me permettait également de présenter l’objet de mon blog : un encouragement et une source d’espoir, comme à l’image de tous mes écrits. D’une certaine manière, je me fais messagère des vérités que je vis : une vie de paix et sous le regard d’un Dieu plein de grâces.

Tu partages énormément de conseils pratiques sur ton blog, y compris tes projets d’écriture, travailles-tu sur un projet précis en ce moment ? Si oui, de quoi s’agit-il ?

Je travaille à peaufiner et terminer mon roman « L’Oiseau en cage » sous un troisième jet. C’est, selon moi, mon roman le plus aboutit et celui que je compte soumettre en premier aux éditeurs. On peut parler d’un roman de l’imaginaire, inspiré de ce que nous connaissons du XIXe en Europe, et complété d’éléments fantastique. C’est un livre à destination des jeunes adultes, car il prend la forme d’un roman d’apprentissage : les personnages eux-mêmes sont confrontés au besoin de grandir dans leur indépendance et dans leur pensée, et cette histoire est là pour témoigner de leur évolution.

La fantasy est un genre que tu affectionnes énormément, tu aimes créer des univers imaginaires. D’où te vient cette passion ? 

C’est vrai, mais pas seulement ! On peut dire que j’aime écrire de tout, pour me challenger. La fantasy, du fait de son imaginaire sans limites, a beaucoup attiré mon attention dans ma jeunesse. Il faut dire que c’est un genre assez simple à concevoir lorsque l’on cherche à faire réfléchir son lecteur sur notre monde !

Tes créations littéraires sont-elles purement le fruit de ton imagination ou sont-elles un mélange de fiction et de réalité ? 

Le plus souvent, je tâche effectivement à faire refléter une réalité – vécue par moi-même ou non – au travers de la fiction. Comme le dirait Anne Lamott, l’auteur est garant de ce qu’il partage et tout doit refléter la vérité. Ecrire ce que l’on ne connaît pas, ce serait bien tromper son lecteur !

Sur ton blog, notamment dans « l’heure du thé », tu n’hésites pas à parler de toi, de ton quotidien d’écrivain, des difficultés que tu rencontres. Comment gères-tu ces périodes où l’inspiration te claque la porte au nez ?

Cela ne m’est arrivé réellement qu’une fois, à vrai dire, sous la pression du bac puis à la première apparition du Covid. En ces temps-là, contrairement à beaucoup qui en ont profité pour se lancer dans l’écriture, je me suis retrouvée tout à fait incapable de poser le moindre mot ! Ce fut une période terrible, mais également pleine de bons enseignements. J’en ai profité pour lire, beaucoup, passionnément, et me remplir de tous ces auteurs classiques qui sont, selon moi, un riche héritage pour l’écrivain. Aujourd’hui, plutôt qu’un manque d’inspiration, ce sont plutôt les responsabilités du quotidien qui me bloquent !

Quelles sont tes plus grosses erreurs de parcours en tant qu’auteure ?

 

C’est une question difficile, car j’ai tendance à considérer toutes mes « erreurs » comme bonnes, comme un passage nécessaire à l’élaboration de ma plume. J’ai eu plusieurs bêtes noires, et continue d’en avoir, chacune selon une période bien définie. L’écriture est un apprentissage de tous les jours.

Quels conseils donnerais tu à toute personne désirant se lancer dans l’écriture ?

 

De jeter un œil à mon blog, haha ! Ou simplement de l’inviter à prendre le thé, car il y aurait tant à discuter.

Tu nous partages aussi de magnifiques poèmes sur ton blog, te sens tu aussi légitime en tant que romancière qu’en tant que poétesse ?

Du tout ! La poésie est un « petit plus » – comme je l’ai dit, j’aime me challenger, mais la poésie n’est vraiment pas mon fort. Toutefois, c’est un très bon exercice de style dont je ne me prive aucunement.

En tant qu’autrice chrétienne ta foi a-t-elle une influence sur tes écrits ? Si oui, de quelle manière ?

Quel auteur ne se refléterait pas dans ses écrits ? Il y a toutefois une différence entre partager des valeurs et imposer ses idées – ici, ma foi ne vient que soutenir mon texte, mais n’est nullement là pour évangéliser. J’aime laisser le choix à mon lecteur de considérer ou non ce que j’ai à lui servir : la tarte peut être bonne, mais mon lecteur n’en aura peut-être pas si faim !

On note sur ton blog qu’un bon nombre d’auteurs ont inspiré ta plume, s’il t’était donné de partager avec l’un d’eux autour d’un dîner, lequel choisirais-tu ? Pourquoi ? 

Je ne pourrais vraiment répondre sans fâcher mes modèles. Alors pour tricher un peu, je répondrai par le facile : l’auteur de ma vie, avec qui je partage déjà généralement le dîner de mon écriture !

D’un point de vue personnel, je trouve que ta plume n’a plus beaucoup de chemin à faire pour se rapprocher de ces classiques littéraires qu’on admire tous, qu’est ce qui t’as permis d’arriver à ce niveau ?

Ah, mais c’est que l’on me flatte ! Bien au contraire, je me sens si pauvre comparée à toutes mes lectures classiques – mais c’est bien en cela qu’elles me sont utiles. Cette impression te vient sûrement de la détonation de ces lectures sur mon écriture. Mais croyez-le ou non : j’ai encore beaucoup à revoir dans ma plume !

Quel est le livre qui t’a le plus marquée en tant que lectrice ?

Encore, une question à laquelle je ne peux échapper qu’à demi-réponse. Je dirais que toutes mes lectures me marquent à leur manière, certaines plus que d’autres, chacune d’une manière bien singulière. Autrement, il en serait bien triste pour le pouvoir de la littérature !

Pour finir quelle est ta citation préférée ? 

Je vais prendre celle d’un de mon auteur favori, C.S Lewis, pour la force qu’elle m’inspire à toutes mes sessions d’écriture : « You can make anything by writing. » Simple, mais il n’y a rien de plus vrai !


Merci, G.E Dixon pour cette Interview.

Propos recueillis par CARLYNE N.M

Chers lecteurs, n’hésitez pas à faire un tour sur le site de G.E Dixon https://plumessagere.com/ pour profiter de ses précieux conseils fruit d’un beau parcours et de belles expériences.


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